mercredi 27 janvier 2016

C- Histoire de la musique des deux religions
L'art dans la religion chrétienne est très diverse. Mais nous ne verrons que la musique.
Une grande majorité des musiques chrétiennes ont vu le jour au sein des communautés chrétiennes, dans le but de louer Dieu. La musique des chrétiens comprend les chants hébreux pour rendre gloire à Dieu (que l'on retrouve dans les messes). On distingue le chant chrétien traditionnel, le negro spiritual, le gospel. Beaucoup de prophètes de l'Ancien Testament étaient chanteurs et annonçaient la parole de Dieu grâce à des chants. La musique leur permet de s'élever auprès de Dieu, de créer une relation entre le fidèle et sa divinité. La musique chrétienne à inspiré la musique classique.
La musique classique baroque fait alors son apparition aux alentours des années 1580. Bien que le style baroque soit reconnu comme un style austère, il s’agit d’une période qui a connu une très forte créativité. C’est également au cours de cette période que fut inventé l’opéra à Florence par le compositeur Monteverdi. Les compositions deviennent plus étoffées et sortent du domaine religieux.

Au Moyen-Age, une des formes de musique sacrée était les chants Grégoriens, il s'agissait d'une musique exécuté par les moines dans les couvents. Elle rendait gloire à dieu.
A partir du 16eme siècle, avec la reforme et le développement du culte protestant, la musique était destiné aux cultes, chanté par les chrétiens avec seul instrument, une orgue, dans les églises. Cette musique raconte une histoire, celle de la religion, de dieu et des saints. On peut donner comme exemple La passion de St Jean de J.S. Bach.
Il y a toujours eu de la musique populaire, sous forme de balade et chanson d'amour chanté par des chanteurs
Chorale de gospel
Groupe de reggae sur scène
itinérants, et sous forme de musiques de danse qui animait les mariages et les fêtes. La musique sacrée, de son coté, continuait de se développer. Après l'aire baroque, les compositeurs classiques, romantiques et du 20eme siècle continuaient de composer de la musique sacrée comme des messes et des cantates, par exemple, un compositeur du 20eme siècle, O. Messian.
Au 19eme siècle, ce fut l'apparition du gospel aux États-Unis. Les esclaves noirs étaient christianisé, baptisé, ils avaient leurs propres églises, suite à leur arrivée sur le territoire. Le gospel était une musique destinée au culte des noirs américains. C'est un mélange de deux musiques extrêmement différentes, entre les chants européens sacrés et les chants d'Afrique noir, qui se faisait dans les champs de coton pour se donner du courage, elle était très rythmé et s’accordait avec les gestes de travail. Entre paroles chrétiennes et rythme et musique africaine, cela donna naissance au gospel .
Puis, les chanteurs de gospel ont commencé à prendre les instruments européens, le piano, la trompette, le trombone, la clarinette... c'était le blues et le jazz. Ils sont nés en Nouvelle-Orléans, au sud des États-Unis. Ils se sont étendus ensuite au cours du 20eme siècle dans tout le pays et ont contribués à la naissance du rythm and blues, de la soul et du rock à partir des années 50.
A cette époque, la musique noir nord américaine est arrivé jusqu'aux Antilles, où elle fut mélangé avec la musique jamaïcaine. Cela donna naissance au ska, puis au rock steady à la fin des années 50, en Jamaïque.
Le ska, fureur en jamaïcain,est caractérisé par un tempo rapide et une utilisation systématique de la guitare rythmique en contretemps. C'est le symbole de l'indépendance jamaïcaine obtenue en 1962. le rocksteady est caractérisé par un tempo plus marqué, un rythme plus lent et un usage de la basse déterminant. Il est illustré notamment par Bob Marley and the Wailers, dans les années 70.
Le terme « reggae » est utilisé la première fois dans une chanson de Toots, leader du groupe The Maytals, « do the reggae » écrite en 1968. Pour lui, le terme viendrait de l'anglais « regular people » (gens du peuple) ou de « raggedy » (déguenillé)

Vers la fin des années 70, le reggae trouve sa forme définitive, découlant du ska et du rocksteady. Il est plus lent mais gagne en souplesse et en vigueur, il a un rythme saccadé, grâce à une batterie syncopée, c'est un effet de rupture dans le rythme, accorde toujours une importance à la basse, joue avec les silence et met l'accent, grâce à la cymbale, sur le quatrième temps de la mesure. La pulsion rythmique est difficilement définissable mais facilement reconnaissable.

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